Le code informatique mis en réseau peut apparaître de façon assez évidente comme un ciment des sociétés actuelles. La floraison et la ductilité des langages informatiques semblent cependant dessiner une profonde inflexion sémantique : ce béton là ne sèche pas. L’écriture de code considéré comme matière “plastique”, peut-elle générer de nouvelles pratiques artistiques ? (Oui). Les “œuvres” d’art construites en code informatique peuvent-elles accéder à la pérennité (traverser les siècles) ? (Non).
On tentera donc durant cette présentation d’étayer par des exemples “concrets” ces affirmations quelque peu tranchées, des images générées au live-coding en passant par les installations interactives, du C++ aux langages fonctionnels en passant par les langages de patchs “graphiques” et de scripts.
Séance animée par Vincent Rioux, Responsable du Pôle Numérique de l’ENSBA. Avec la présence (sous réserve) des artistes Götz Arndt, Pablo Cavero, Jinyao Lin et Adrien Maes.
LE 11 FÉVRIER DE 14H À 16H
ÉCOLE NATIONALE DES BEAUX ARTS – SALLE DE CONFÉRENCES